DÉFINITION DU PLAISIR DE CONDUITE

L'avant présente une volumétrie pure, polie et compacte. Par rapport aux applications précédentes de proportions similaires, l'extrémité avant de la 296 GTB est plus effilée ; en vue de dessus, la crête du garde-boue délimite le périmètre de l'avant et crée un thème qui décompose les groupes optiques avant - à l'extérieur desquels se trouve la lentille du phare, et à l'intérieur les DRL, au-dessus de la prise d'air des freins

L'arrière est dominé par un arc rampant à anneau qui abrite le couvercle du compartiment moteur, développé sur une surface de verre tridimensionnelle inhabituelle : sa partie centrale se distingue par un élément de carrosserie colorée qui représente un thème de style cher à la Maison de Maranello, que l'on retrouve déjsà ur les Ferrari Testarossa et F355. Une autre caractéristique de la 296 GTB est sa queue tronquée qui renforce sa compacité. Le tableau arrière comporte un élément horizontal qui abrite les éclairages et le becquet intégré

La 296 GTB semble jaillir d'un unique coup de crayon, sans effets optiques d'allègement ni de détachements chromatiques. La voiture possède une identité unique, qui réécrit les règles tout en redécouvrant les principes authentiques d'un design typiquement italien : la propreté formelle et la netteté des articulations renforcent la sportivité de cette digne héritière d'une philosophie profondément ancrée dans la tradition Ferrari. Sa modernité trouve des références valables dans les voitures des années 1960, caractérisées par leur simplicité et leur fonctionnalité, notamment la 250 LM de 1963, qui a fourni des éléments d'inspiration notables tels que la coupe du pilier « B », les ailes arrière et la queue tronquée

À l'arrière, on remarque le becquet mobile actif, dont la philosophie est opposée à celle des précédentes berlinettes Ferrari : par le passé, les volets passaient de la configuration HighDownforce (HD) à LowDrag (LD) pour atteindre la vitesse maximale en ligne droite, tandis que sur la 296 GTB, l'appendice actif vise à augmenter la charge. Le becquet est intégré au pare-chocs ; lorsque la charge maximale n'est pas nécessaire, il se cache dans la poche du tableau arrière, et se relève dès que l'accélération dépasse un seuil déterminé. Ses effets se traduisent par une augmentation de 100 kg de la charge arrière, ce qui améliore le plaisir de conduire dans des conditions de performance tout en minimisant les distances d'arrêt