Toutes les actualités
31 oct. 2023Magazine, Cars

Rhapsodie Hongroise

Voitures

Rhapsodie Hongroise

Cette 296 GTB Assetto Fiorano très spéciale rend hommage à la Scuderia Ferrari et à son titre obtenu en Hongrie il y a près de 20 ans

Texte : Adam Hay-Nicholls

La Scuderia Ferrari remporta l’une de ses plus éclatantes victoires lors de l’édition 2004 du Grand Prix de Hongrie, décrochant par la même occasion son sixième titre de champion du monde des constructeurs d’affilée. Les voitures rouges occupaient les deux premières places sur la grille de départ et terminèrent première et deuxième de la course, avec 40 secondes d’avance sur le troisième pilote. La Scuderia réalisa également le meilleur tour en course. Aujourd’hui, l’Atelier Ferrari rend hommage à cette voiture victorieuse, la F2004, à travers une livrée spéciale. 




Regardez le film de la 296 GTB Assetto Fiorano, hommage au GP de Hongrie




Seules cinq Ferrari 296 GTB Assetto Fiorano avec cette configuration spéciale seront produites, mêlant histoire, innovation et exclusivité dans un hommage 2023 à l’une des voitures de course les plus performantes de l’histoire de la marque. Une convergence harmonieuse et dynamique entre gloire passée, vision contemporaine et technologies les plus récentes pour le groupe motopropulseur. Tout comme la monoplace F2004, cette machine à moteur central est le nec plus ultra de la technologie made in Maranello. Une voiture sortie de l’Atelier Ferrari qui ne se contente pas de raconter l’histoire d’une icône, mais qui la rajeunit. C’est une ode à la quête incessante de performance de la Maison, preuve que l’héritage de ce chapitre glorieux de l’histoire de la Scuderia Ferrari reste plus vivant que jamais.

La première des cinq voitures a été dévoilée à Budapest devant un parterre restreint de mécènes passionnés de Ferrari et en présence du Team Principal de la Scuderia, Frédéric Vasseur. Fait remarquable, la victoire éclatante de Ferrari il y a 19 ans coïncida avec l’ouverture, par la famille Lippi, du premier concessionnaire Ferrari dans la capitale hongroise. Les cinq voitures ont déjà été vendues à des clients hongrois.




La 296 GTB produite par l'Atelier Ferrari est dans la même teinte de rouge et de blanc que la F1 F2004




Le nº 1 figurant sur le nez de la voiture indique clairement sa filiation. Le numéro de course est affiché dans la police d’origine, en blanc Bianco King, comme sur la F2004. Remarquez également la même teinte de Rosso F1, un rouge métallisé à trois couches, ainsi que les détails Bianco King à l’avant, à l’arrière, sur le toit de l’habitacle et les flancs inférieurs. Il s’agit d’une collaboration émotionnelle entre l’Atelier Ferrari, le département de production et l’équipe de Formule 1.




Inspirée de la F2004, comme l'indique la plaque en fibre de carbone, mais vraiment une voiture de sport avant-gardiste




La spécification unique de la voiture est loin d’être anodine. La 296 GTB Assetto Fiorano a été configurée pour la piste, avec des amortisseurs Multimatic spéciaux dérivés des courses GT et un becquet avant à déportance élevée et en fibre de carbone, optimisé pour les circuits. Des ceintures de sécurité à quatre points arborant le logo Ferrari ont été installées sur les sièges conducteur et passager, avec les contours du circuit du Hungaroring et le drapeau hongrois cousus sur les deux appuie-tête. 




Chaque aspect de l'intérieur de la Ferrari 296 GTB est conçu pour redéfinir la notion de « plaisir à conduire »




Symbole de la domination de Ferrari en Grand Prix lors des premières années de ce millénaire, la 296 GTB Assetto Fiorano rendant hommage à la F2004 est également une supercar tournée vers l’avenir. Elle capture non seulement l’essence de l’héritage sportif de Ferrari, mais aussi le caractère absolument avant-gardiste de la science et de la technologie, en s’incarnant dans une berlinetta attendrissante et intemporelle. 




Partager
Toutes les actualités

Actualités relatives

19 déc.Magazine, Cars

L’examen le plus attendu

18 déc.Magazine, Passion

Au revoir Carlos

16 déc.Magazine, Passion

Le journal d’une année